Courtier Immobilier Cantons de lMest

Mon Parcours de Courtier Immobilier: Deuxième Partie

March 17, 20252 min read

J'avais 27 ou 28 ans et j'avais décidé qu'il serait plus amusant de travailler à Westmount que de vendre des condos à Ville-Émard, et mes enfants fréquentaient Rosyln. J'ai simplement pris le téléphone et j'ai commencé à appeler des agences pour leur demander si elles cherchaient de l'aide. À ma deuxième tentative, la réceptionniste de Westmount Remax m'a transféré à Joyce Faughnan, qui était alors présidente de l'agence.

Lors de ce premier appel téléphonique, nous avons décidé de nous rencontrer plus tard dans la semaine et je suis rapidement devenue son assistante personnelle. Quelle femme extraordinaire ! Elle avait 72 ans à l'époque, et je me souviens qu'elle m'a dit qu'elle avait une maison dans les Cantons de l'Est, une région que je ne connaissais pas (encore). Elle était dans une phase de partage de sa vie et je suis tellement chanceuse que nos chemins se soient croisés au moment où ils l'ont fait.

C'était amusant de manger ensemble des sandwichs aux pommes vertes, au brie et à la luzerne de chez Nick's (elle était toujours rassasiée après la moitié d'un sandwich et mon estomac grondait deux heures plus tard !), de l'aider à choisir et à sélectionner les finitions de sa nouvelle voiture, de numériser toutes les photos immobilières qu'elle avait dans un meuble dans le coin de la pièce et de l'aider avec les quelques inscriptions qu'elle avait, mais c'est l'apprentissage qui a été la meilleure partie.

Elle a parlé du début de sa carrière, en Alberta, lorsque l'immobilier était encore un monde d'hommes. Lorsque des agents, dont certains figurent aujourd'hui parmi les meilleurs courtiers du Québec, venaient lui parler, elle me faisait signe de rester lorsque je me levais pour partir. Par la suite, nous discutions et elle me demandait ce qui m'avait impressionné ou ce que j'aurais fait différemment.

Elle m'a appris à mener une conversation et à ne pas y rester coincée, elle m'a appris l'importance d'une tenue vestimentaire appropriée afin de ne pas provoquer d'effet indésirable dans mes interactions professionnelles, et elle m'a appris à toujours prêter attention à la femme dans un couple, d'abord et avant tout. Aujourd'hui encore, j'ai tendance à désigner la femme du couple comme « acheteur 1 » ou « vendeur 1 ».

Malheureusement, mon poste n'a pas duré très longtemps, car mon objectif était de réorganiser le bureau de Joyce, qui n'avait l'intention de conserver qu'une poignée de listings, dont elle pouvait s'occuper seule. Ce fut ma période d'assistanat la plus courte, mais la plus significative. Il ne se passe pas une semaine dans ma carrière sans que je me souvienne de quelque chose que j'ai appris auprès d'elle et je lui en suis éternellement reconnaissante.

Prochain article de cette série : Comment je suis restée à Westmount et suis devenue la première adjointe de celle qui est sans doute la meilleure courtière du Québec. Prochain article sur le blog : Ma nouvelle boutique préférée à Lac-Brome !

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